Communiqué

Depuis son lancement en 2017, le mouvement Refondation a pour vocation de rassembler des personnes partageant un diagnostic et des fondements communs, résumés dans son manifeste https://www.refondation.fr/index.php/le-manifeste et son projet https://www.refondation.fr/index.php/le-projet-en-debat pour une alternative radicale, réaliste et non-violente sur le plan politique, économique, social et environnemental.

Pour cela, nous proposons de contribuer à former et à accompagner, à notre mesure, les acteurs de cette refondation, si indispensable pour notre temps et notre avenir.

Dans la perspective de la prochaine élection présidentielle, rendez-vous clé de la mobilisation démocratique de notre pays, nous nous sommes engagés dans la démarche propre à tout mouvement politique pour incarner son projet, et avons soutenu la courageuse candidature d’Alexandre Langlois.

Notre ambition a été d’incarner la jonction puis l’alliance entre des blocs d’opinion différents, qui ne se sont pas rejoints dans les urnes mais qui pourraient se retrouver dans un projet positif à vocation majoritaire.

Dans les circonstances politiques actuelles, force est de constater que nous assistons plutôt à une « archipélisation » des différents blocs du paysage politique, au lieu d’une convergence… Chacun porte ses propres sujets à un niveau d’incandescence ne permettant pas, pour l’instant, l’émergence d’une majorité nouvelle. L’inquiétante décomposition politique à l’œuvre dans notre pays n’a malheureusement pas fini de faire sentir ses effets.

Ainsi nous ne sommes pas parvenus à mobiliser la couverture médiatique, les parrainages et les fonds nécessaires pour soutenir une candidature qui n’a de sens à nos yeux que dans une optique majoritaire.  C’est pourquoi, de manière concertée avec Alexandre Langlois, tout en lui souhaitant nos meilleurs vœux de réussite pour la suite de sa campagne, le mouvement Refondation a décidé de mettre un terme à son soutien.

Partant du constat que nous ne pouvons pour l’instant pas poursuivre ce qui nous anime sur le terrain électoral, notre mouvement va abandonner le statut de parti politique, non pas pour cesser le faire de la politique, mais pour initier un chemin nouveau :

Il y a en effet urgence à se libérer de la culture de l’affrontement pour éviter les périls qui menacent notre pays et dépasser les blocages. Sur ces sujets tels que les relations économiques et sociales, l’écologie, l’éducation, le fonctionnement de l’Etat… il y a des acteurs qui incarnent des intérêts et points de vue apparemment éloignés mais qui ont conscience de la nécessité vitale de faire advenir des solutions collectives concrètes et que nous pouvons aider à dialoguer.

Nous poursuivrons également nos échanges avec tous candidats dès lors qu’il s’agit de porter une véritable alternative aux renoncements comme aux tentations totalitaires du moment.